L’économie ivoirienne est en croissance soutenue depuis 2012 et son secteur agricole représente 25 % du PIB. En pleine phase de modernisation et de développement, la Côte d’Ivoire a besoin d’adopter de nouvelles cultures et méthodes agricoles, des semences améliorées et des engrais, ainsi que du matériel agricole et agro-industriel, et des équipements pour l’élevage la pêche, la silviculture et l’aviculture.
Si vous avez déjà lu les articles précédents de cette série : « Secteur Agricole en Côte d’Ivoire : clés et opportunités d’affaires » et «Comment exporter vos biens et services agricoles en Côte d’Ivoire? », vous connaissez déjà certaines des opportunités offertes par ce secteur en Côte d’Ivoire, le pays à plus forte croissance en Afrique Occidentale. Si vous ne l’avez pas encore fait, cliquez sur les liens précédents pour les découvrir et continuez à lire pour en savoir plus !
La Côte d’Ivoire veut faire du port d’Abidjan le premier port thonier du monde en termes de captures et le second en termes de mise en conserve Ceci étant, la demande interne est telle que la pêche locale ne couvre que 31 % de la consommation nationale et le pays doit obligatoirement se tourner vers le secteur extérieur.
Le gouvernement ivoirien offre des aides et des réductions d’impôts pour moderniser sa flotte et la rendre plus compétitive . Par ailleurs, le Gouvernement a signé en 2018 un nouveau protocole de pêche avec l’Union Européenne pour les navires européens.
La production de fruits en Côte d’Ivoire est très élevée, notamment en fruits tropicaux: banane dessert, banane plantain, ananas, mangue, noix de coco, avocat, papaye et, surtout, noix de cajou. Par ailleurs, une classe moyenne en pleine croissance demande aussi des fruits importés, l’Espagne occupant le quatrième rang des exportateurs de fruits en Côte d’Ivoire, principalement des agrumes, pommes, raisins et raisins secs.
Le gouvernement de la Côte d’Ivoire veut récupérer 20 % de sa masse forestière, détruite à la suite de l’abattage incontrôlé des arbres pour les plantations de cacao, un produit, ce dernier, qui représente 10 % du PIB, 40 % des revenus d’exportation et emploie un ivoirien sur six.
Les agriculteurs ivoiriens doivent acheter du matériel et des équipements importés. En fait, les importations ont augmenté de plus de 58 % en 5 ans, l’Espagne faisant partie des dix premiers fournisseurs.
Les fabricants espagnols de systèmes d’irrigation sont principalement concurrencés par des sociétés israéliennes, mais les pulvérisateurs et autres outillages agricoles espagnols commencent à être connus. En tous cas, le développement prévu de l’agriculture ivoirienne est de bon augure pour les exportations de matériel et d’équipements agricoles vers la Côte d’Ivoire.
Le gouvernement a pour objectif que le secteur agro-industriel représente 20 % du PIB d’ici 2020 grâce à la transformation locale des matières premières agricoles. Pour atteindre ce but, la modernisation de l’industrie est absolument nécessaire pour automatiser les processus de classification granulométrique, de broyage et de décorticage, entre autres, et les importations d’équipements industriels ont augmenté de plus de 38 % en cinq ans.
Le pays offre de grandes possibilités dans le domaine de la transformation des noix de cajou, du cacao, du café, du riz, du maïs, du manioc, de la canne à sucre, dans la production d’huile végétale, de jus de fruits, d’alimentation animale, de textiles en coton et dans la transformation de viande et de produits laitiers.
La qualité, le prix et le service après vente (y compris la formation) sont des facteurs déterminants dans la décision d’achat. Lors du calcul des prix à l’export, il faut tenir compte que les distributeurs locaux appliquent une marge de 30 à 50 % et augmentent, souvent considérablement, le prix des pièces de rechange, compte tenu de leur rareté.
Les fournisseurs espagnols de ces matériaux sont de plus en plus connus sur le marché ivoirien et leurs produits sont considérés comme étant de bonne qualité et plus compétitifs que ceux de leurs concurrents européens.
La Côte d’Ivoire importe des engrais chimiques et l’Espagne en est son septième fournisseur. Les petits producteurs, organisés en coopératives leur permettant d’accéder à la formation sur les techniques agricoles durables et d’acquérir intrants et outillage partagés entre les membres, sont de plus en plus conscients de la nécessité d’utiliser engrais et fertilisants sur les champs. Dans la vente d’engrais, mise à part leur homologation, le prix, la qualité, la formation à leur utilisation et le soutien offert par le fournisseur pour la réalisation d’essais sur le terrain, sont tous des facteurs décisifs pour la décision d’achat
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